La pandémie de la COVID-19, parfois appelée nouveau Coronavirus, qui a débuté à Wuhan en Chine en 2019, s’est propagée comme une trainée de poudre dans le reste du monde. Cette nouvelle pandémie du XXIe siècle est à l’origine d’une crise sanitaire qui affecte l’humanité entière. À la fois soudaine et désastreuse, cette crise sanitaire est appréhendée à partir de points de vue divers. Dans l’optique de mieux cerner la pandémie et éduquer les populations afin d’aider l’humanité à y apporter une réponse mieux adaptée, une quantité grandissante de discours sont produits chaque jour aussi bien par des professionnels de la santé que par les chercheurs de tout bord. Cette volonté de diffuser l’information reçoit le concours de divers moyens et canaux de communication, comme la télé, la radio, la presse écrite et les journaux en ligne, les réseaux sociaux, les communications scientifiques, les campagnes de sensibilisation etc. Il faut signaler qu’en marge de l’ensemble de ces discours d’information et de sensibilisation, circulent aussi des discours de désinformation dans les médias et particulièrement sur les réseaux sociaux. Si le nombre de décès liés à la pandémie reste relativement faible en Afrique (comparé à l’Europe, l’Amérique et l’Asie), l’impact socioculturel demeure le même partout, à savoir le confinement, la distanciation sociale, les restrictions des déplacements.
Le rapport 2020 de l’UNESCO est d’ailleurs à cet égard très édifiant. Selon ce rapport, la mise en place par les gouvernements africains des mesures barrières dès le début de la crise est associée à la « menace qu’elle représente pour la cohésion de la société africaine […]